Baromètre des emplois Supply Chain en 2025

Baromètre des emplois Supply Chain en 2025

Baro­mètre des emplois Sup­ply Chain en 2025 : Répu­blik Sup­ply Le Média et le cabi­net de recru­te­ment Lyn­kus ont mené une enquête auprès des pro­fes­sion­nels des métiers de la sup­ply chain. 

L’i­dée ? Prendre le pouls de ces nom­breux métiers : appro­vi­sion­ne­ment, plan­ning, S&OP, logis­tique, entre­pôts et stocks, Glo­bal End to End, chef de pro­jet ou conseil, transport… 

… et savoir s’ils sont heu­reux, com­bien ils gagnent et s’ils rêvent secrè­te­ment de tout pla­quer pour éle­ver des chèvres… ou juste opti­mi­ser encore un peu plus leurs flux logistiques !

Une analyse détaillée des rémunérations

Quelles sont les rému­né­ra­tions et les dyna­miques de trans­for­ma­tion au sein de la sup­ply chain ?

Le Baro­mètre des emplois Sup­ply Chain en 2025 révèle que le salaire fixe annuel d’un direc­teur sup­ply chain atteint 112 430 euros, tan­dis qu’un direc­teur d’en­tre­pôt per­çoit envi­ron 73 627 euros. 

Les res­pon­sables sup­ply chain, quant à eux, béné­fi­cient d’une rému­né­ra­tion avoi­si­nant les 68 685 euros. 

Les postes de res­pon­sable S&OP, de res­pon­sable trans­port et de res­pon­sable d’ex­ploi­ta­tion affichent des salaires res­pec­tifs de 67 840 euros, 58 675 euros et 55 960 euros.

En termes de recru­te­ment, 40 % des par­ti­ci­pants signalent une aug­men­ta­tion des effec­tifs dans leur orga­ni­sa­tion en 2024. Cette ten­dance est par­ti­cu­liè­re­ment mar­quée dans les fonc­tions Glo­bal End to End (70 %), logis­tique, entre­pôt et stock (68 %), trans­port (58 %) et appro­vi­sion­ne­ment, plan­ning, S&OP (52 %).

Attentes de la supply chain, au-delà de la rémunération

Le salaire est cité par 64 % des répon­dants comme une prio­ri­té. Et 60 % sou­haitent une amé­lio­ra­tion du niveau de management. 

De plus, 52 % attendent une per­for­mance accrue de leur ser­vice, et 48 % recherchent une sti­mu­la­tion intel­lec­tuelle plus forte.

Concer­nant la digi­ta­li­sa­tion, seuls 36 % des pro­fes­sion­nels estiment que leur niveau est bon ou excellent. 

Bien que l’ERP soit lar­ge­ment adop­té, 55 % des répon­dants uti­lisent éga­le­ment des outils sur mesure. Mais aus­si des BI ou des déve­lop­pe­ments internes. 

Envi­ron un tiers dis­pose d’un WMS (34 %) ou d’ou­tils de pla­ni­fi­ca­tion (33 %).

Cepen­dant, les tech­no­lo­gies basées sur l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle et les modèles pré­dic­tifs res­tent rares. Elles sont men­tion­nées par seule­ment 8 % du panel glo­bal et 11 % des grands groupes.

La transformation digitale : une priorité

La trans­for­ma­tion digi­tale est une prio­ri­té pour de nom­breuses entreprises. 

Ain­si, 58 % des répon­dants indiquent que leur entre­prise pré­voit un pro­jet de trans­for­ma­tion digi­tale dans les 12 mois à venir. Une pro­por­tion qui atteint 72 % dans les grands groupes.

Par ailleurs, 77 % des pro­fes­sion­nels estiment que leur entre­prise devrait trans­for­mer son orga­ni­sa­tion sup­ply chain pour amé­lio­rer sa per­for­mance. Cette aspi­ra­tion est par­ti­cu­liè­re­ment forte par­mi les fonc­tions d’ap­pro­vi­sion­ne­ment, de plan­ning et de S&OP. Là où 84 % des répon­dants par­tagent cet avis.

Le Baro­mètre des emplois Sup­ply Chain en 2025 sou­ligne éga­le­ment la diver­si­té des par­cours professionnels. 

68 % des direc­teurs pos­sèdent plus de 20 ans d’ex­pé­rience. Mais seuls 23 % d’entre eux occupent des fonc­tions dans la sup­ply chain depuis 5 ans ou moins. 

Glo­ba­le­ment, plus d’un tiers des par­ti­ci­pants affichent moins de cinq années d’an­cien­ne­té dans ce domaine, illus­trant l’ou­ver­ture de la sup­ply chain à des pro­fils variés et à des talents émergents.

Le baro­mètre met en évi­dence des attentes éle­vées en matière de rému­né­ra­tion et de mana­ge­ment par­mi les pro­fes­sion­nels de la sup­ply chain. 

Il révèle éga­le­ment une dyna­mique de trans­for­ma­tion digi­tale signi­fi­ca­tive, avec une volon­té mar­quée d’a­mé­lio­rer les orga­ni­sa­tions pour gagner en performance. 

La diver­si­té des par­cours pro­fes­sion­nels témoigne de l’é­vo­lu­tion conti­nue de ce sec­teur et de son ouver­ture à de nou­veaux talents.

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Baromètre de satisfaction des professionnels de la supply chain

Mal­gré une majo­ri­té (81 %) se décla­rant satis­faits de leur fonc­tion, des dis­pa­ri­tés sub­sistent selon les domaines. 

Les fonc­tions Glo­bal End to End affichent le plus haut taux de satis­fac­tion (87 %), tan­dis que le trans­port (75 %) et l’ap­pro­vi­sion­ne­ment, la pla­ni­fi­ca­tion et le S&OP (76 %) pré­sentent des taux inférieurs. 

L’ex­pé­rience joue éga­le­ment un rôle, avec 81 % des pro­fes­sion­nels ayant plus de 20 ans d’ex­pé­rience se décla­rant satis­faits, contre 79 % pour ceux ayant moins de cinq ans d’expérience. 

Les mana­gers et direc­teurs (81 %) ain­si que les employés des grands groupes (82 %) expriment une satis­fac­tion légè­re­ment supérieure

Des attentes variées dont la performance

Au-delà de la rému­né­ra­tion, les pro­fes­sion­nels expriment des attentes variées pour amé­lio­rer leur vie professionnelle :

  • une aug­men­ta­tion de salaire est sou­hai­tée par 58 % des répondants,
  • sui­vie par une amé­lio­ra­tion de la per­for­mance de leur ser­vice (44 %),
  • une sti­mu­la­tion intel­lec­tuelle accrue (38 %),
  • un meilleur équi­libre entre vie pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle (35 %),
  • un accom­pa­gne­ment mana­gé­rial ren­for­cé (34 %)
  • une diver­si­fi­ca­tion des mis­sions (32 %).

Une volon­té de chan­ge­ment est pal­pable, avec 58 % des pro­fes­sion­nels envi­sa­geant de quit­ter leur poste : 25 % à moyen terme et 33 % à court terme.

Par­mi eux, 59 % sou­haitent res­ter dans le domaine de la sup­ply chain. 

Cer­tains envi­sagent de rejoindre une autre entre­prise (40 %), tan­dis que 19 % pré­fèrent évo­luer au sein de leur orga­ni­sa­tion actuelle. D’autres sou­haitent chan­ger de métier tout en res­tant dans leur entre­prise (15 %) ou trans­fé­rer leurs com­pé­tences vers un autre ser­vice (23 %).

Enfin, une mino­ri­té de 3 % envi­sage un chan­ge­ment total, à la fois d’en­tre­prise et de métier.).

En conclu­sion, bien que la majo­ri­té des pro­fes­sion­nels de la sup­ply chain se disent satis­faits de leur fonc­tion, des insa­tis­fac­tions sub­sistent selon le Baro­mètre des emplois Sup­ply Chain en 2025, Notam­ment, en matière de rému­né­ra­tion et de pers­pec­tives d’évolution. 

Ces élé­ments sou­lignent l’im­por­tance pour les entre­prises d’a­dres­ser ces pré­oc­cu­pa­tions afin de fidé­li­ser leurs talents et d’a­mé­lio­rer la per­for­mance glo­bale de leur sup­ply chain.

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Baromètre des compétences techniques et humaines

Répu­blik Sup­ply et Lyn­kus mettent en lumière les com­pé­tences tech­niques et les qua­li­tés humaines les plus recher­chées par les pro­fes­sion­nels de la sup­ply chain.

Gestion des relations fournisseurs

Selon l’enquête, la capa­ci­té à gérer les rela­tions four­nis­seurs est la com­pé­tence la plus pri­sée, citée par 66 % des répondants. 

Cette apti­tude est valo­ri­sée par les direc­teurs (71 %) et les pro­fes­sion­nels de la logis­tique, des entre­pôts et des stocks (73 %). Elle est éga­le­ment essen­tielle pour les res­pon­sables de l’ap­pro­vi­sion­ne­ment, de la pla­ni­fi­ca­tion et du S&OP (66 %)… Ces der­niers doivent assu­rer une com­mu­ni­ca­tion effi­cace avec les fournisseurs..

La ges­tion des stocks (61 %) et des flux internes (60 %) suivent de près, com­plé­tant le trio de com­pé­tences clés. Les com­pé­tences en appro­vi­sion­ne­ment (57 %) et en pla­ni­fi­ca­tion (54 %) sont éga­le­ment jugées importantes.

Digitalisation et capacité à piloter la transformation

Concer­nant les com­pé­tences liées à la digi­ta­li­sa­tion, la capa­ci­té à pilo­ter la trans­for­ma­tion numé­rique de la sup­ply chain est recon­nue par 32 % des répondants. 

Cette com­pé­tence est davan­tage valo­ri­sée par les pro­fes­sion­nels impli­qués dans le pilo­tage glo­bal ou end-to-end de la sup­ply chain (55 %) et par les direc­teurs (48 %). Cepen­dant, elle semble sous-esti­mée au sein du panel glo­bal, notam­ment par­mi les mana­gers, dont seule­ment 23 % la mentionnent.

Savoir-être et qualités recherchées

Adaptabilité

En matière de savoir-être, l’a­dap­ta­bi­li­té est la qua­li­té la plus recher­chée, citée par 80 % des par­ti­ci­pants. Cette valeur est cru­ciale pour une fonc­tion qui néces­site de trou­ver des solu­tions en temps réel face aux imprévus. 

Pour les pro­fes­sion­nels de direc­tion ou impli­qués dans le pilo­tage glo­bal de la sup­ply chain, le lea­der­ship est consi­dé­ré comme la qua­li­té la plus importante. 

Les com­pé­tences en com­mu­ni­ca­tion viennent juste après dans la hié­rar­chie des qua­li­tés essentielles..

Qualités d’organisation

Les qua­li­tés d’or­ga­ni­sa­tion (79 %) et de com­mu­ni­ca­tion (75 %) com­plètent le trio de tête des soft skills. 

L’or­ga­ni­sa­tion est par­ti­cu­liè­re­ment valo­ri­sée par les res­pon­sables de la ges­tion des entre­pôts, de la logis­tique et des stocks, avec 90 % d’entre eux la citant en tête de liste. 

Dans le domaine de l’ap­pro­vi­sion­ne­ment, de la pla­ni­fi­ca­tion et du S&OP, l’or­ga­ni­sa­tion est la deuxième qua­li­té la plus citée (79 %), juste der­rière l’adaptabilité.

Esprit d’équipe

L’es­prit d’é­quipe (73 %) et la rigueur sont éga­le­ment des qua­li­tés essen­tielles pour les pro­fes­sion­nels de la sup­ply chain. L’im­por­tance d’une approche métho­dique et col­la­bo­ra­tive dans ce secteur ?

En revanche, l’empathie (26 %), la créa­ti­vi­té (27 %) et la diplo­ma­tie (37 %) sont moins valo­ri­sées par les répondants.

En conclu­sion :

Cette enquête sou­ligne l’im­por­tance des com­pé­tences tech­niques tra­di­tion­nelles, telles que la ges­tion des rela­tions four­nis­seurs et des stocks. 

Elle met éga­le­ment en avant des qua­li­tés humaines essen­tielles, comme l’a­dap­ta­bi­li­té, l’or­ga­ni­sa­tion et la com­mu­ni­ca­tion. Ces com­pé­tences et savoir-être sont deve­nus indis­pen­sables dans le sec­teur de la sup­ply chain.

Elle révèle éga­le­ment une pos­sible sous-esti­ma­tion des com­pé­tences liées à la digi­ta­li­sa­tion, sug­gé­rant un besoin accru de sen­si­bi­li­sa­tion à l’im­por­tance de la trans­for­ma­tion numé­rique dans la sup­ply chain.

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