
Qu’est-ce que le BFR et comment la supply chain peut le réduire efficacement ?
Ah, le BFR… ce sigle mystérieux qui fait frémir les dirigeants d’entreprise et soupirer les directeurs financiers.
Derrière ces trois lettres se cache le Besoin en Fonds de Roulement. Un indicateur certes technique, mais ô combien crucial pour la santé financière d’une entreprise. Car oui, une entreprise peut afficher des bénéfices somptueux sur le papier, mais finir en asphyxie financière faute de gérer correctement son BFR. Ironique, non ?
Concrètement, le BFR représente l’argent dont une entreprise a besoin pour financer son cycle d’exploitation, c’est-à-dire l’écart entre les décaissements (achats, stocks) et les encaissements (ventes, paiements clients).
Dit autrement, c’est la somme que l’entreprise doit avancer pour faire tourner sa boutique pendant que l’argent des ventes daigne enfin arriver. Et là, tout le monde n’a pas la patience zen d’un moine tibétain…
BFR : le mal aimé de la finance d’entreprise (et comment la logistique peut le soigner)
Le BFR – Besoin en Fonds de Roulement se compose de trois éléments principaux :
- Les créances clients : autrement dit, les factures qu’on attend désespérément de voir réglées
- Les stocks : ces produits qui dorment paisiblement en attendant d’être vendus… un jour
- Les dettes fournisseurs : autrement dit, le temps qu’on a pour payer nos propres factures (merci à eux !)
Un BFR trop élevé, c’est comme un frigo plein qu’on ne peut pas ouvrir : on a tout ce qu’il faut, mais on ne peut rien en faire. D’où l’intérêt de le réduire intelligemment, et c’est là qu’entre en scène la supply chain.
Réduire son BFR grâce à la supply chain : mythe ou réalité ?
La supply chain… ce super-héros de l’ombre !

Grâce à la supply chain, on peut optimiser les flux physiques, financiers et d’informations. En améliorant la gestion des stocks (juste-à-temps, prévisions plus fiables, réduction des ruptures ou surstocks), on réduit le montant immobilisé inutilement.
Moins de stocks, c’est moins de BFR, cqfd.
Côté clients, la supply chain permet de livrer plus vite, donc de facturer plus vite, et donc… d’être payé plus vite, en théorie.
Et avec des processus bien huilés, on peut aussi réduire les délais de paiement avec les fournisseurs en négociant des conditions plus avantageuses (ou du moins, moins désavantageuses).
Optimiser son BFR – besoin en fonds de roulement : mode d’emploi
En somme, une supply chain bien pensée, c’est un peu comme avoir une baguette magique dans un monde où tout coûte cher et prend du temps.
Elle ne résout pas tous les problèmes, certes, mais elle peut sérieusement alléger ce satané BFR. Et entre nous, qui n’a jamais rêvé de faire plus avec moins ?
« Back to Glossary Index