BFR – Besoin en Fonds de Roulement

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photo d'un homme avec des post it sur visage pour illustrer sa déception quand le BFR - Besoin en Fonds de Roulement explose_luis-villasmil

Qu’est-ce que le BFR et comment la supply chain peut le réduire efficacement ?

Ah, le BFR… ce sigle mys­té­rieux qui fait fré­mir les diri­geants d’entreprise et sou­pi­rer les direc­teurs financiers. 

Der­rière ces trois lettres se cache le Besoin en Fonds de Rou­le­ment. Un indi­ca­teur certes tech­nique, mais ô com­bien cru­cial pour la san­té finan­cière d’une entre­prise. Car oui, une entre­prise peut affi­cher des béné­fices somp­tueux sur le papier, mais finir en asphyxie finan­cière faute de gérer cor­rec­te­ment son BFR. Iro­nique, non ?

Concrè­te­ment, le BFR repré­sente l’argent dont une entre­prise a besoin pour finan­cer son cycle d’exploitation, c’est-à-dire l’écart entre les décais­se­ments (achats, stocks) et les encais­se­ments (ventes, paie­ments clients). 

Dit autre­ment, c’est la somme que l’entreprise doit avan­cer pour faire tour­ner sa bou­tique pen­dant que l’argent des ventes daigne enfin arri­ver. Et là, tout le monde n’a pas la patience zen d’un moine tibétain…

BFR : le mal aimé de la finance d’entreprise (et comment la logistique peut le soigner)

Le BFR – Besoin en Fonds de Rou­le­ment se com­pose de trois élé­ments principaux :

  • Les créances clients : autre­ment dit, les fac­tures qu’on attend déses­pé­ré­ment de voir réglées
  • Les stocks : ces pro­duits qui dorment pai­si­ble­ment en atten­dant d’être ven­dus… un jour
  • Les dettes four­nis­seurs : autre­ment dit, le temps qu’on a pour payer nos propres fac­tures (mer­ci à eux !)

Un BFR trop éle­vé, c’est comme un fri­go plein qu’on ne peut pas ouvrir : on a tout ce qu’il faut, mais on ne peut rien en faire. D’où l’intérêt de le réduire intel­li­gem­ment, et c’est là qu’entre en scène la sup­ply chain.

Réduire son BFR grâce à la supply chain : mythe ou réalité ?

La sup­ply chain… ce super-héros de l’ombre !

super heros lego- illustrant supply chain et BFR

Grâce à la sup­ply chain, on peut opti­mi­ser les flux phy­siques, finan­ciers et d’informations. En amé­lio­rant la ges­tion des stocks (juste-à-temps, pré­vi­sions plus fiables, réduc­tion des rup­tures ou sur­stocks), on réduit le mon­tant immo­bi­li­sé inutilement. 

Moins de stocks, c’est moins de BFR, cqfd.

Côté clients, la sup­ply chain per­met de livrer plus vite, donc de fac­tu­rer plus vite, et donc… d’être payé plus vite, en théorie. 

Et avec des pro­ces­sus bien hui­lés, on peut aus­si réduire les délais de paie­ment avec les four­nis­seurs en négo­ciant des condi­tions plus avan­ta­geuses (ou du moins, moins désavantageuses).

Optimiser son BFR – besoin en fonds de roulement : mode d’emploi

En somme, une sup­ply chain bien pen­sée, c’est un peu comme avoir une baguette magique dans un monde où tout coûte cher et prend du temps. 

Elle ne résout pas tous les pro­blèmes, certes, mais elle peut sérieu­se­ment allé­ger ce sata­né BFR. Et entre nous, qui n’a jamais rêvé de faire plus avec moins ?

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