Préparer une réunion S&OP « c’est comme faire son marché » : il faut glaner tous les éléments nécessaires à la préparation d’une recette pour ensuite, passer en cuisine pour préparer un bon petit plat.
Je m’appelle Jeanne, j’ai été Responsable S&OP pendant de nombreuses années au sein d’une entreprise industrielle française familiale. J’ai la cinquantaine et avec mes fidèles cahier et stylo rouge, je vous partage quelques leçons tirées de notre aventure S&OP, ponctuées d’anecdotes.
« Croyez-moi, le chemin de la mise en place du processus S&OP n’a pas été sans embûches, mais il a aussi été agrémenté de quelques anecdotes savoureuses. Alors accrochez-vous, c’est parti pour un tour d’horizon des meilleures pratiques pour un S&OP efficace ! »
Les 6 ingrédients essentiels au S&OP
Avant tout, pas de bonne recette sans de bons ingrédients.
Les situations décrites du responsable de production proviennent de son quotidien et sont intégrées dans un horizon plutôt moyen terme, comme le Plan Directeur de Production (PDP). Quant à la moralité, elle met en lumière ses impacts sur le processus S&OP. Bien que ce lien puisse paraître abstrait, il est essentiel de comprendre que le S&OP dépend des informations terrain, telles que celles issues du PDP, et en retour, le S&OP influence cet horizon à moyen terme.
1. Prévisions de la demande
Situation : Lors de la réunion S&OP de début de mois, le responsable de production s’étonne : « Je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas anticipé le besoin en personnel sur cette machine il y a trois mois. Maintenant, il faut que je trouve des intérimaires de toute urgence. En plus, nous avons déjà eu ce cas le mois dernier. J’avais alors pris du personnel supplémentaire et au final, je n’avais pas suffisamment de travail à leur donner »
Leçon : Même si par définition les prévisions sont fausses, il est primordial d’avoir des prévisions réalistes. La confiance entre le prévisionniste et les commerciaux pour la demande, est essentielle. La révision de ces prévisions avec un focus court terme, souvent amené par les commerciaux à la dernière minute, vient diminuer la qualité de la prévision de la demande (sauf bien sûr en cas d’évènements imprévus).
Moralité : Il faut croire en ses équipes, même quand leurs prévisions peuvent ressembler à celles de Madame Irma.
2. Données usine
Situation : Rappelez-vous tout à l’heure, le responsable de production se plaignait de ne pas avoir les bonnes quantités pour produire son OF. Il aurait aussi pu se plaindre de ne pas être capable de produire les quantités demandées dans le temps imparti.
Leçon : Au-delà de prendre en compte les capacités de production par site ou la flexibilité de l’appareil de production, il est crucial de prendre en compte la marche dégradée (TRS, le taux de rebut réel, etc.) dans les capacités. Cela signifie qu’il faut ajuster en réduisant la capacité ou en augmentant la charge, lorsque le TRS ou le taux de rebut pris en compte dans le calcul des gammes n’est pas cohérent avec le terrain.
Le responsable S&OP doit être à l’écoute de tous les acteurs de la supply chain et interpréter les informations collectées dans ses scénarios afin d’ajuster ses plans de charge ou d’approvisionnement au plus près de la réalité.
Moralité : Une évaluation réaliste des capacités de production est essentielle pour une planification efficace. Sinon, c’est comme construire un entrepôt sans tenir compte des fondations : on risque de se retrouver avec un édifice instable et des surprises désagréables.
3. Maintenance et R&D
Situation : Le responsable production est toujours chafouin : « Les gammes, nomenclatures, TRS (Taux de Rendement Synthétique), taux de rebut ont été vérifiés et je n’arrive toujours pas à produire ce qui m’est demandé. Il y toujours quelque chose qui vient perturber ma production : si ce n’est pas la maintenance, c’est la R&D qui a besoin de la machine pour un essai urgent. »
Leçon : Il a raison. C’est une donnée importante à prendre en compte. La maintenance préventive notamment, doit être Intégrée dans le TRS standard. Par contre, si le service maintenance prévoit une intervention sur une machine ou si le Département recherche et développement a besoin d’utiliser les outils de production, alors ceci doit être intégré dans les données S&OP.
Moralité : La planification précise des ressources allouées à la maintenance et aux projets R&D est cruciale pour éviter les perturbations en atelier de production. Il est préférable d’anticiper et d’évaluer les impacts des nouveaux produits et des actions d’entretien. Après tout, une machine qui ne fonctionne pas peut coûter bien plus cher qu’un bon plan de maintenance !
4. Achats et gestion des stocks
Situation : Le responsable de production encore une fois, se plaint de ne pas disposer des stocks nécessaires pour produire son ordre de fabrication. Parfois, il y a bien du stock, mais il est mal localisé, ou sur un autre site.
Leçon : La gestion par inventaire tournant peut être une solution efficace pour garantir l’exactitude des niveaux de stock. De plus, dans un contexte multi-sites, il est crucial de s’assurer que les stocks sont correctement positionnés. Il peut également arriver que les achats varient d’un site à l’autre, ou que les contrats soient différents selon les établissements. D’où l’importance d’adapter les stratégies d’achat en fonction du scénario S&OP retenu.
Moralité : Un stock précis et bien localisé est essentiel. Sinon, vous risquez de finir avec des stocks de farine dans une usine qui ne fait que des jus de fruits.
5. Gestion des ressources humaines
Situation : Notre responsable de production a maintenant des machines, des matières premières pour produire, mais il lui manque du personnel. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai car dans certains secteurs, il en a trop et dans d’autres, pas assez. Sans compter ceux qui sont malades ou en délégations. Quelle galère pour l’organisation du travail !
Leçon : Et oui, il faut aussi prendre en compte le facteur humain dans les calculs des scénarios S&OP. La Direction des Ressources Humaines doit fournir des informations primordiales relatives à la gestion du personnel tels que les compétences (polyvalences) des salariés, le plan de formation, le nombre d’intérimaires. Les indicateurs les plus communs et utiles sont ceux comme l’absentéisme, les heures de récupération, les journées de formation, en tenant aussi compte des délégués syndicaux ou autres exercices de sécurité.
Moralité : Avec un temps de travail annualisé, une bonne gestion des intérimaires et des effectifs, c’est possible. Parce que jongler avec les ressources humaines, c’est un peu comme jongler avec des oranges : il faut du talent pour ne pas tout faire tomber.
6. Propreté des données
Situation : Le responsable de production se plaint qu’il n’a jamais les bonnes matières pour produire son ordre de production : soit les quantités ne sont pas bonnes, soit ce ne sont pas les bons produits. Le responsable des achats lui répond qu’il a bien approvisionné les bons produits dans les bonnes quantités et qu’il se réfère systématiquement à la recette.
Leçon : Le nerf de la guerre pour faire un S&OP, ce n’est pas d’avoir les bonnes données techniques : gammes, nomenclatures ou encore capacité fournisseurs, niveaux d’inventaires doivent tous être exacts.
Il est parfois très difficile d’obtenir de « bonnes » données à l’horizon du S&OP. Cependant, cela n’empêche pas de prendre de bonnes décisions. C’est dans l’évolution des données plus que dans leur justesse que l’on doit se faire d’abord une « idée » long terme, puis de valider ou pas cette décision, à la période de la prise de décision.
Les données sont importantes, mais elles ne sont critiques que dans un processus S&OP à cheval avec un horizon plus court terme : le MRP.
Un poulet curry pourra être très savoureux, que l’on ait une petite ou un grande quantité d’épices. Cela dépend des goûts et ravie les papilles dans tout les cas !
Moralité : Les données de production doivent être rigoureusement saisies par tous les services. Même s’il est laborieux de vérifier trois fois la même donnée : croyez-moi, tous les acteurs de la supply chain vous remercieront.
Les 7 étapes clefs de la recette du S&OP
1. Le rôle du responsable S&OP
Situation : Et maintenant en cuisine. Qu’allons-nous proposer au menu ce soir ? Avec tous les ingrédients récoltés, nous pouvons faire des antipasti, un gloubi-boulga, un gâteau. Mais problème, nos invités ne retiendront qu’un seul d’entre eux.
Leçon : Le responsable S&OP doit compiler les données fournies par les différents services et proposer des solutions pour gérer au mieux les « sur » et « sous » capacités en proposant différents scénarios.
Le responsable S&OP n’a pas de rôle de décisionnaire et n’est pas responsable de la mise en place des décisions prises lors de la réunion.
Moralité : Le responsable S&OP est un chef d’orchestre (des données), mais ce sont les autres acteurs de la Supply Chain qui jouent la partition.
2. La réunion
Situation : Aujourd’hui est un grand jour pour le responsable S&OP, qui s’apprête à présenter le fruit de son travail. Cependant, les invités ne semblent pas rassurés quant au menu proposé par le chef et craignent de passer toute l’après-midi à table.
Leçon : Pour être efficace, la réunion S&OP ne doit pas dépasser 1h00 à 1h30, selon la taille des unités de production. Les participants essentiels incluent les Directions Générale, Administrative et Financière, ainsi que les représentants des Ressources Humaines, des Achats, de la Production, de la Recherche & Développement, de la Maintenance, du Commercial et de l’Administration des Ventes. Il est également judicieux d’inclure les prévisionnistes.
Un élément incontournable de cette réunion est un support visuel avec des graphiques simples et lisibles, permettant d’avoir une vue d’ensemble claire et rapide, compréhensible par tous les participants. Il n’est pas nécessaire de présenter plusieurs scénarios : l’accent doit être mis sur les goulots d’étranglement. Ce sont pour ces goulots que des décisions importantes devront être prises à l’issue de la réunion.
Moralité : Une réunion concise, réunissant tous les participants clés et s’appuyant sur des supports visuels clairs, est essentielle pour la réussite du S&OP. Après tout, personne n’a envie de passer sa vie en réunion, n’est-ce pas ?
3. La gestion des aléas
Situation : Le chef est en plein préparatif de son menu, et oups plus de gaz ! Et les invités arrivent dans 30 minutes.
Leçon : Les aléas sont le quotidien des supply chain et de la vie des entreprises. Qui n’a jamais rencontré d’imprévus tels que les pannes machines, grèves, retard de livraison, etc.. ?
Moralité : Afin de pouvoir y faire face, il est fortement recommandé de ne jamais charger les capacités machines à plus de 80% … pour tenir compte des aléas. Après tout, Murphy était un optimiste.
4. L’adhésion au concept S&OP
Situation : L’un des invités s’interroge sur la provenance des produits proposés et demande les étiquettes afin de vérifier que les produits utilisés sont ceux annoncés sur le menu.
Leçon : En plein dans la conduite du changement, l’adhésion de tous les participants au concept S&OP passe tout d’abord, par répondre à leurs interrogations, et analyser les écarts par rapport à leur ressenti. L’adhésion au concept S&OP malgré ces efforts pourra durer plusieurs mois.
Moralité : Gagner l’adhésion des participants et instaurer la confiance dans le processus S&OP est crucial pour son succès. Il est impératif de prouver que les vérifications ont été faites et qu’à partir de maintenant, les résultats des calculs S&OP sont aussi indiscutables qu’une recette de grand-mère. Parfois, il faut jouer le rôle du psychologue : après tout, ces calculs ne mordent pas. Ils ne font que nous aider à éviter les faux pas, comme servir des escargots à un végétarien !
5. La présentation des indicateurs collectés
Situation : Pour être complet, le chef doit établir le bilan calorique de ses plats en se basant sur les informations fournies par ses fournisseurs. Malheureusement, les résultats ne sont pas à la hauteur de ses attentes : il pensait avoir fait des choix judicieux en sélectionnant des produits de qualité. En vérifiant les fiches fournisseurs, il découvre qu’une des valeurs est exprimée en kilojoules plutôt qu’en kilocalories. Il est donc contraint de refaire tous les calculs.
Leçon : La pertinence des données est évaluée par chaque service de l’entreprise à l’aide d’indicateurs variés (comme la fiabilité des prévisions ou l’écart sur le TRS). Le processus S&OP s’appuie sur ces données. Mais il faut garder à l’esprit qu’il y a toujours une marge d’erreur, car il est rare de trouver des indicateurs à 100 % tout le temps.
Moralité : Les scénarios présentés ne valent que par la qualité des données que l’on a, en entrée. En d’autres termes, c’est comme en cuisine : si les ingrédients sont de mauvaise qualité, le plat ne sera pas un chef-d’œuvre, mais plutôt une expérience culinaire à oublier rapidement !
6. Le suivi des décisions post-réunion
Situation : Un commercial demande la capacité disponible sur un mois, reçoit une réponse, puis enregistre une commande dépassant cette capacité et se plaint du retard. « De combien est la capacité disponible sur le mois de juillet ? ». Réponse : « On a une capacité de 400 tonnes. » Plus tard, la commande enregistrée par le commercial est de 800 tonnes. Il revient à la charge et demande : « Pourquoi sommes-nous en retard sur cette commande ? »
Leçon : Si les décisions prises ne sont pas tenues et suivies par les parties prenantes, le processus S&OP devient inefficace. Un suivi rigoureux des décisions est essentiel pour éviter les retards et les perturbations. Si décisions prises sont bien suivies, on comprend qu’il est facile de remplir son carnet de commandes sans dégrader les délais de livraisons promis aux clients.
Moralité : Le S&OP sert donc bien à identifier des opportunités business et à capitaliser dessus. Sinon, on finit par courir après les commandes comme un chat après sa queue.
7. Se poser les bonnes questions en réunion
Situation : Bon. Maintenant que nous avons une analyse de la situation future, nous avons décidé que les produits A seront fabriqués à Lyon et que les produits B seront produits à Rouen. Pour cela, il nous faut recruter 10 intérimaires sur les sites de Lyon et former des magasiniers au poste d’emballage à Rouen. Alors, quelles actions devons-nous mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs ? Qui fait quoi, quand et où ?
Leçon : Toutes les décisions prises lors des réunions S&OP doivent être traduites en un plan d’actions clair, avec des responsables désignés et des délais précis pour chaque tâche. Un suivi régulier des plans d’actions lors de réunions spécifiques par service, couplé à une rapide revue en début de réunion S&OP, permet de garder tout le monde motivé et sur la bonne voie.
Moralité : En sortant de la réunion S&OP, il reste encore beaucoup de pain sur la planche pour que le plan se déroule sans accrocs. Après tout, même le meilleur chef a besoin d’une bonne équipe en cuisine pour éviter que la sauce brûle !
Les 3 ustensiles incontournables
1. Les limites d’Excel
Situation : Le chef a besoin d’ustensiles pour réaliser ses recettes : un fouet, un cul de poule, un four, etc. Plus il y a de plats à préparer, plus il lui faut de fouets, de cul de poules et d’espace en cuisine. À ce rythme, il va même falloir envisager de déménager dans une cuisine digne d’un concours de Master Chef !
Leçon : Lorsqu’il y a un grand nombre de lignes de production, de familles d’articles ou de sites de production, le fichier Excel qui a servi à construire notre processus S&OP devient rapidement aussi encombré qu’une cuisine après un grand repas. Il devient difficile à maintenir, et encore plus à transmettre à un nouveau collaborateur. C’est pourquoi un outil S&OP dédié est indispensable pour gérer efficacement un volume de données conséquent.
Moralité : Il faut adapter la taille de la boîte à la chaussure ! En d’autres termes, si vous avez besoin de cuisiner pour une armée, mieux vaut investir dans une cuisine professionnelle plutôt que de jongler avec une petite casserole !
2. L’engagement des sponsors et de la direction générale
Situation : La vie de l’entreprise est faite de changements stratégiques pour agir et réagir dans l’environnement dans lequel elle évolue et faire face aux incertitudes du monde économique. Dans notre cas, le Covid a était un exemple majeur de désorganisation.
Leçon : Bien sûr, le S&OP ne peut pas prédire tous les aléas. Mais il permet d’atténuer certaines fluctuations et d’anticiper des situations, avant qu’elles ne se transforment en crise.
Le soutien continu et proactif de la direction générale est crucial pour la pérennité du processus S&OP. Par ailleurs, le S&OP est un excellent moyen d’avoir une vision, certes approximative, mais précieuse pour piloter l’entreprise sur le long terme et suivre les budgets
Moralité : C’est dans l’adversité que nous devons rester soudés derrière le chef.
3. Alignement stratégique
Situation : Les objectifs fixés par la direction générale lors des entretiens annuels peuvent parfois entrer en contradiction avec ceux de certains collègues. Par exemple, au sein de l’ADV, l’objectif peut être de livrer à l’heure avec la bonne quantité, tandis que pour un chef de production, l’objectif est d’atteindre un TRS proche de 100 %. D’un côté, l’ADV souhaite satisfaire le maximum de clients et de l’autre, le chef de production cherche à minimiser les changements de production. Cette dichotomie peut créer des tensions et nuire à l’efficacité collective.
Leçon : Le S&OP a pour objectif d’apporter une visibilité sur une période de 12 à 18 mois d’activité et doit être en phase avec la vision stratégique de la direction générale. Il permet à chacun d’atteindre ses objectifs individuels tout en préservant l’intérêt général. En favorisant la collaboration et en brisant les silos, le S&OP garantit que les efforts de chacun contribuent à un but commun, plutôt qu’à des résultats isolés.
Moralité : Si la vision stratégique n’est pas clairement exposée, c’est comme naviguer sans boussole : on finit par tourner en rond, chacun dans son coin, sans avancer ensemble vers le même objectif. Pour éviter cela, il est essentiel de s’assurer que chaque membre de l’équipe comprend comment ses objectifs s’intègrent dans la réussite collective.
Conclusions de l’aventure
Mon aventure S&OP est une illustration de ce processus qui, bien qu’il puisse sembler complexe et même décourageant à première vue, peut être maîtrisé avec rigueur, patience, et… une bonne dose d’humour. Avec ces ingrédients, il est possible de transformer le chaos en harmonie.
Ce qui compte le plus c’est la régularité dans l’exécution du processus au delà de tout le reste. Tout comme la pratique d’un Chef qui s’améliore avec le temps et régularité de sa pratique.
Il est essentiel d’être à l’écoute de toutes les informations que l’on peut recueillir auprès des différents acteurs de l’entreprise. Chaque contribution peut servir à ajuster « l’assaisonnement » de notre processus, rendant ainsi nos décisions plus savoureuses et pertinentes.
Les décisions prises lors de la réunion S&OP doivent également constituer le socle du processus PDP. Il est crucial que ces décisions soient suivies rapidement d’actions concrètes, afin de garantir leur efficacité et leur mise en œuvre.
J’espère que ces anecdotes et leçons vous seront utiles dans votre propre mise en place du S&OP. Et n’oubliez pas : le S&OP, c’est un peu comme préparer un bon gâteau : il faut les bons ingrédients, un timing parfait, et surtout, une attention particulière aux détails pour que tout prenne forme !
Bonne chance à tous dans vos processus S&OP !
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