Vincent Simille – ancien Directeur Logistique Région du Groupe Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, se prête au jeu de l’interview Passion Supply Chain.
Interview Passion Supply Chain
Vincent, on aimerait en savoir un peu plus sur vous…
Originaire de la région parisienne, j’ai fait des études d’ingénieur en agroalimentaire à Nantes. Puis ma carrière m’a fait habiter différentes villes de France : Limoges, Lyon, Lille,… avant de revenir en région parisienne, depuis plus de 10 ans.
Je suis un père attentionné de quatre filles. Quatre jeunes femmes maintenant, qui me rendent très fier.
Je suis passionné par la voile – j’occupais mes étés étudiant en étant moniteur de voile – mais je pratique trop peu aujourd’hui.
Les différentes courses au large ainsi que les innovations des voiliers de course m’intéressent beaucoup. Je suis en effet fasciné par l’évolution des performances des voiliers. Par exemple le fait qu’ils volent au-dessus de l’eau grâce à des foils pour le Vendée Globe ou la Coupe de l’America, est une petite révolution.
Je me demande si ou quand ces évolutions profiteront au transport maritime qui se penche de plus en plus sur la propulsion vélique. Comme les mâts-ailes ou les ailes de cerfs-volants qui équipent désormais certains navires.
Je pratique régulièrement le badminton, et je m’essaie aussi au surf lors de mes vacances familiales sur l’Ile d’Oléron.
Comment avez-vous géré la crise Covid de 2020 entre éloignement physique lié aux confinements et difficultés d’approvisionnement ?
À cette période j’étais chargé d’ouvrir un site chez un prestataire logistique et d’élaborer son plan de distribution national de produits de génie climatique.
Les premières réceptions pour la montée en charge de l’entrepôt étaient programmées le 17 mars 2020, l’exact jour du premier confinement. Toutes les étapes du projet de démarrage ont dû être repensées au jour le jour. Les approvisionnements ont été maintenus mais évidemment très perturbés.
La distribution a démarré avant la fin du confinement avec environ un mois en retard avec un stock incomplet. Et très vite, tambour battant : lors du déconfinement et les mois d’été qui ont suivi, la demande de climatisation a explosé.
Je ne me suis pas confiné.
Je me suis rendu presque tous les jours dans les locaux de mon prestataire pour gérer à la fois les difficultés inhérentes au démarrage d’un nouveau site (IT, process, communication), les aléas dus au confinement, et pour épauler les équipes de mon partenaire logistique. Ils faisaient face à un démarrage dans des conditions exceptionnelles, c’était important de partager leurs difficultés. J’ai noué des liens humains très particuliers sur cette période.
Les importantes perturbations relatives aux approvisionnements ont duré jusqu’à la fin 2021, compte tenu des produits ou des composants provenant d’Asie avec du transport maritime. C’est la qualité de l’information sur la disponibilité des produits, la visibilité sur les évènements, l’évolution de la demande qui ont été les plus compliqués à gérer.
Il faut reconnaitre que dans l’ensemble et avec un effort important de pédagogie, le réseau de vente et les clients se sont montrés compréhensifs. Surtout lorsque la concurrence enregistrait les mêmes ruptures et délais d’approvisionnement que nous !
Avez-vous une anecdote à partager ?
Oui. Une anecdote amusante de cette période me revient.
Un chef d’équipe qui utilisait les transports en commun rentrait à 20 heures, au moment où les gens applaudissaient pour les soignants à leurs balcons. Il descendait seul sa rue en saluant de la main comme une star de cinéma, s’attribuant avec humour la reconnaissance 😁
En un sens, il n’avait pas tort. L’acheminement des produits alimentaires et de première nécessité n’aurait pu se faire sans l’investissement du personnel logistique, de manutention, d’expédition et de livraison.
En tant que Directeur Logistique, comment appréhendez-vous ce processus au sein de la Supply Chain et pensez-vous que les entreprises devraient repenser leurs stratégies logistiques ?
Les chaînes logistiques sont en constant mouvement, alimenté par les évolutions technologiques, sociétales, géopolitiques et la recherche de profit. Les consommateurs utilisent de plus en plus le e‑commerce et veulent une traçabilité accrue. La reverse logistique a pris une place importante.
Et, nous assistons à une prise de conscience environnementale qui est susceptible de changer encore beaucoup de choses.
Les crises rencontrées ces dernières années (le covid, les difficultés avec le transport maritime, la guerre en Ukraine,…) ont apporté leur lot de conséquences directes. Elles ont accéléré des modifications du comportement des consommateurs.
De plus, il ne faut pas oublier que la supply chain c’est la conciliation des flux physiques avec les systèmes d’information. S’il est un domaine dans lequel il y a des évolutions considérables, c’est bien sur les systèmes d’information !
À tous ceux qui l’ont vécu, on est bien loin de la crainte du bug de l’an 2000… Et de ma première expérience professionnelle. Ma famille aime en effet me rappeler que j’ai dû partir en plein réveillon organisé chez moi pour me rendre dans le premier entrepôt dont j’avais la responsabilité 😂. Il fallait absolument s’assurer que le système frigorifique et le WMS fonctionnaient bien, passé minuit !
Ces dernières années, nous constatons une vague importante d’installation d’ERP qui sont très structurants dans les grosses et moyennes entreprises.
La prochaine étape est l’introduction de l’intelligence artificielle. L’évolution des SI a un impact sur les chaînes logistiques et vice versa.
Je pense que la logistique est différenciante, Amazon en étant une démonstration – mais pas forcément un exemple.
Les entreprises doivent donc repenser leurs stratégies supply en permanence pour répondre à leur marché et s’adapter aux changements, prévisibles ou non, qui ne vont pas manquer de survenir.
Vincent, quel métier vous faisait rêver lorsque vous étiez enfant ?
Je voulais être cuisinier. C’est un métier généreux.
Il y a d’ailleurs des points communs avec la supply chain quand on imagine la précision des flux pour approvisionner juste, transformer les produits, et les servir à temps et dans les meilleures conditions pour apporter la satisfaction aux clients !
Je me rattrape en mitonnant les meilleurs plats possibles à ma famille et mes amis.
Il y a ‑t- il un/e héros/héroïne, un être exceptionnel dont vous partagez les valeurs ?
J’ai un immense respect pour le parcours exceptionnel du navigateur néo-zélandais Peter Blake. Un grand compétiteur. Un leader qui a consacré la fin de sa carrière à la recherche et à l’environnement.
Marin d’exception capable de s’illustrer dans différents domaines, il a remporté à la fois des courses en équipage – la Whitbread, battu des records – le Trophée Jules Verne, tour du monde à la voile. Il a « chipé » la mythique Coupe de l’America aux américains puis est parvenu à la conserver.
Retiré de la compétition, il a accompagné des équipes scientifiques sur un bateau conçu par l’explorateur français Jean-Louis Étienne.
Sa brutale disparition complète sa légende : il a été abattu sur le pont de son bateau alors qu’il était abordé par des pirates en tentant de s’interposer pour protéger son équipage. C’est un exemple de parcours de passionné, diversifié, d’abnégation, et d’une grande une capacité à mobiliser des équipes pour atteindre et dépasser des objectifs.
Une personne change en moyenne 6 fois de carrière au cours de sa vie, quel sera votre futur emploi ?
C’est une question d’actualité, car je suis tout juste en transition professionnelle.
J’aimerai répondre à un nouveau défi de direction logistique ou supply chain. Et je m’intéresse aux métiers de conseil et au management de transition.
J’ai une solide expérience réussie en direction logistique, en supervision d’activités de transport, de service client, d’approvisionnements, de gestion de projets. J’ai une forte orientation résultats, j’apprécie les défis organisationnels et la mise en place d’améliorations.
Je mets en œuvre un système de management collaboratif et participatif. Je suis un manager bienveillant et exigeant, qui croit beaucoup à l’intelligence collective.
J’invite ceux que ce profil intéresserait à me contacter sur LinkedIn.
Et qui sait, peut-être qu’une entreprise ou une équipe dans le monde de la voile aurait des besoins ?
Parlez-nous de votre parcours et de vos expériences professionnelles passées ?
Ingénieur de formation, j’ai évolué pendant 8 ans chez Kuehne&Nagel en effectuant de la prestation logistique, principalement d’entreposage.
J’ai occupé, pour différents clients et dans différentes régions, les postes de responsable méthodes, directeur d’exploitation, directeur de site.
Lors de ce parcours, j’ai conduit des projets puis encadré des équipes de taille et de complexité croissante. Et ce, avant de gérer l’ouverture puis la direction d’un site mécanisé pour Auchan d’une cinquantaine de personnes. Je me suis aussi doté d’un Master en Logistique en Milieu International grâce à un programme de développement RH de l’entreprise.
Puis, j’ai pris la direction d’une filiale d’Arvato Services qui réalisait des prestations logistiques multi clients, majoritairement pour l’édition musicale. Cette activité était en pleine transformation avec le développement de la digitalisation et du téléchargement.
Au départ du client principal et historique, j’ai brièvement pris la direction des 500 personnes de la logistique de la SODIS, l’entité de distribution et de services du Groupe Gallimard pour lequel j’ai participé au lancement de la refonte du schéma directeur de leur logistique. Là aussi, le modèle de l’édition papier vivait une évolution. Les plateformes e‑commerce prenaient une part de marché croissante et les livres se digitalisaient.
Et par la suite ?
Après une dernière expérience de direction de sites de prestation logistique multi-clients chez Dachser, j’ai rejoint le Groupe Saint-Gobain Distribution Bâtiment France.
J’y ai passé les dix dernières années. Avec l’objectif d’apporter ma valeur ajoutée à la Supply Chain et voulant comprendre les flux, j’ai d’abord dirigé une agence commerciale en région parisienne.
Puis, j’ai progressivement pris les rênes de la logistique de l’enseigne Point P – Travaux Publics.
À la vente de l’enseigne, j’ai rejoint une autre partie du Groupe pour accompagner la croissance des produits de génie climatique (pompe à chaleur et leurs accessoires).
J’ai été le directeur logistique d’une enseigne de distribution du Groupe et de cette filière, jusqu’à ce qu’elle soit intégrée aux réseaux logistiques régionaux en avril de cette année.
Un parcours riche en projets, en transformations, en rencontres dans différents milieux !
Quel a été le déclic, la rencontre ou l’expérience qui vous a amené à vous intéresser à la Supply Chain ?
Au sortir de mes études, j’ai passé une journée avec François Désveaux. Il dirigeait alors chez un prestataire des opérations logistiques, une campagne de promotion d’une enseigne de grande distribution.
C’était les premières années où la période historiquement creuse entre la rentrée et Noël était exploitée par des opérations commerciales. Les volumes avaient largement dépassé les prévisions.
J’ai visité des entrepôts de débord trop étroits, c’était assez artisanal, humain. J’y ai vu des gens impliqués, passionnés, en prise. Cette ambiance m’a plu d’emblée : l’esprit d’équipe, l’adaptation permanente, la valeur ajoutée humaine.
J’ai ensuite postulé chez des prestataires logistiques.
Quels livres ou films vous ont guidé ou inspiré pour exercer votre métier ?
Ce sont plutôt des ouvrages relatifs au management et à l’organisation qui m’ont d’abord accompagné et marqué, comme « L’entreprise du troisième type » d’Hervé Sérieyx au début des années 2000.
Aujourd’hui, j’aime apprécier la place de la logistique dans l’histoire et dans l’évolution des civilisations.
En ce moment, je lis « Les routes de la soie » de Peter Frankopan.
La logistique est souvent soulignée par son historique militaire, par son impact décisif sur les guerres et les batailles. Le débarquement en est un exemple. Ou encore, l’échec de la Grande Armée de Napoléon en Russie lorsqu’il a trouvé Moscou en feu, empêchant de se ravitailler. Ce procédé de « terre brûlée » est d’ailleurs antique, déjà appliqué par Vercingétorix lors de la guerre des Gaules contre César.
Je suis persuadé que la logistique est aussi indissociable de l’histoire des échanges et du commerce. Elle est actrice et témoin des évolutions de nos civilisations.
La route de la soie, la route du Rhum, la route du thé, les routes commerciales transsahariennes ont participé au façonnement notre monde d’aujourd’hui.
Je crois volontiers que leurs artisans sont nos prédécesseurs dans les métiers de la supply.
Au demeurant, nos ancêtres seraient certainement étonnés par nos flux. Eux pour qui la distance était pourvoyeuse de valeur alors que depuis une cinquantaine d’année nous fabriquons loin pour diminuer les coûts !
Vous avez de nombreuses expériences de direction de sites logistiques – DACHSER et Kuehne + Nagel… Ces différentes missions vous ont-elles apporté un angle de vue particulier ?
Il y a chez les prestataires logistiques une recherche d’efficience rapide, lié à la temporalité différente par rapport aux grandes entreprises industrielles.
La durée la plus courante d’un contrat de prestation logistique est de 3 ans en France. Les projets et les retours sur investissements doivent être calés sur la durée du contrat. L’activité doit générer des profits sur cette période, tenant compte d’un démarrage, d’une montée en charge puis d’une courbe d’apprentissage.
Ça impose aux prestataires une efficacité à tous les niveaux. Les opérations sont standardisées autant que possible. Les process et l’IT sont très robustes, le recrutement et l’appel à du personnel intérim facilités.
Et je pense qu’en plus de la rigueur, l’efficacité, et une maîtrise stricte des profits, les prestataires logistiques confèrent agilité et diversité.
Le fait de travailler chez eux m’a amené à côtoyer des donneurs d’ordre d’environnements et de cultures différents. Entre la grande distribution, la distribution spécialisée, les industries agroalimentaires, l’édition, le luxe, le e‑commerce, j’ai appris à jongler avec leurs préoccupations et leurs exigences. Passer d’un dossier à un autre change les perspectives.
Un exemple peut-être parlant est l’unité avec laquelle nous échangeons : les pertes en entrepôt se mesuraient à la Tonne pour Yoplait et Nestlé parce que la matière est leur préoccupation principale, et à l’€uro pour Auchan et Carrefour.
Savoir passer d’une unité à une autre pour parler de la même chose est une gymnastique d’adaptation qui peut orienter à mieux comprendre les attentes et les mécaniques de chaque client.
Quel a été votre plus gros challenge ?
L’accompagnement du marché de pompe à chaleur ces 4 dernières années a été probablement mon plus gros challenge.
Une activité à la fois dépendante de la météo, d’orientations et d’incitations faites par l’état, d’ouverture de points de vente, et de fournisseurs faisant venir leur marchandise en grande partie d’Asie.
Un marché en forte croissance +25% en moyenne par an, très inégal qui a par exemple évolué en 2022 de ‑8% sur le premier semestre à + 40% sur le second.
J’ai rencontré des situations tendues entre mes équipes, les fournisseurs, et le réseau de distribution, avec la diffusion d’informations contradictoires sur la disponibilité des produits.
Les prévisions et les moyens – humains, surface de stockage, transport – ont dû être ajustés en permanence. Et en même temps, les enquêtes satisfaction client et du personnel, ainsi que la sécurité des collaborateurs ont progressé.
Le défi de répondre à la fois aux exigences des clients, de l’entreprise, et des collaborateurs dans une période exceptionnelle en fait une expérience à part.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Professionnellement, c’est probablement l’ouverture et la direction d’un site mécanisé pour Auchan chez Kuehne + Nagel à Lesquin. J’ai accompagné le projet dès la fin de l’appel d’offres.
Âgé alors d’une trentaine d’années, j’ai découvert cette région du nord de la France, défini l’organisation d’un site logistique d’une cinquantaine de personnes, recruté l’ensemble des collaborateurs, testé et réceptionné un système mécanisé de préparation de commandes et de retours.
C’était aussi la première fois que j’étais responsable d’un compte de résultat.
Ce fut une très belle expérience humaine, grâce à la chaleur des gens du Nord – j’ai dû m’initier au ch’ti, et aussi, une réussite professionnelle.
Un site que l’on ouvre c’est un peu comme avoir un bébé : l’accouchement est rarement sans douleur, on dort peu les premiers mois, on éprouve une fierté lorsqu’il arrive à maturité et on évoque avec nostalgie la période des balbutiements.
Quelles sont les qualités essentielles pour exercer votre métier ?
Un sens élevé de l’organisation, de la réactivité, une plasticité permettant de s’adapter, de la sérénité pour répondre aux situations diverses.
Il faut aussi une bonne dose d’humilité et d’écoute, les métiers de la supply étant transversaux au sein des entreprises.
Si vous pouviez décrire votre métier en une image ?
J’aime bien l’image d’un arbre pour une entreprise, dans lequel la logistique est le réseau de circulation de la sève.
Le xylème assure le transport de la sève brute prélevée au niveau des racines pour les remonter vers les organes hauts de l’arbre.
Le phloème effectue le transport de la sève élaborée produite au niveau des feuilles à partir des produits de la photosynthèse pour assurer le développement.
Les plantes sont dépendantes des conditions extérieures. Elles mettent donc en place des stratégies de stockage, de croissance parfois rapide, et de mise en sommeil pour s’adapter. La sève alimente l’arbre, de quoi assurer son développement et sa transformation et assume un flux aller et retour, alimenté par l’énergie provenant des feuilles, dont je fais le parallèle avec le commerce.
Cette image me renvoie aussi à mes études de biologie avant d’être logisticien !
Quelles sont les difficultés liées à la nature de votre métier ?
Les difficultés sont aussi ce qui fait le sel de mon métier 😀
La logistique aime l’ordonnancement, la stabilité, que les choses soient carrées. Or, nous évoluons dans un environnement incertain et sommes confrontés à des évènements parfois brutaux qui bousculent nos belles organisations.
Les difficultés de notre métier sont souvent liées à l’incertitude, à la non fiabilité des prévisions, au facteur humain, très importants en supply chain. Et ces dernières années n’ont pas manqué d’évènements imprévus !
Je veux aussi relever comme difficulté la paradoxale invisibilité de notre métier, son manque de reconnaissance au sein des organisations et plus généralement dans notre société.
C’est pourquoi j’ai plaisir à participer à cette série d’interviews qui partage des expériences de supply chain.
Les métiers de la logistique sont peu mis en évidence par rapport à d’autres fonctions plus prestigieuses. C’est assez incompréhensible par rapport à leur contribution dans le fonctionnement des entreprises et, plus généralement, par le pourvoi d’emplois.
Le poids économique et social de la filière est considérable si on additionne l’ensemble des acteurs de la supply chain. Des pilotes de flux jusqu’aux livreurs. En passant par tous ceux qui travaillent dans les entrepôts et transportent de la marchandise.
De mon point de vue, cette filière n’est pas assez valorisée. Par exemple peu de dirigeants se prévalent d’être d’anciens logisticiens. Les voies de formation sont encore peu mises en avant lors du parcours scolaire.
Connaissez-vous un enfant dont le rêve de métier est d’être logisticien ?
Les enjeux de la Supply Chain et de la logistique sont passionnants. Si vous deviez convaincre des étudiants de s’intéresser à votre métier : que leurs diriez-vous ?
Je leur dirais qu’ils pratiquent déjà différents métiers de la supply chain, peut être sans en être conscients.
Tout simplement en constatant que leur réfrigérateur ou leur réserve de bière est vide😁. En allant faire leurs courses, en achetant juste et en tenant compte des prévisions de réunions festives à venir, en stockant dans le frigo et les placards !
Les métiers de la Supply sont accessibles, dans le sens faciles à appréhender.
Ils sont connectés au quotidien, et utiles. Ils font appel à de multiples compétences, humaines, managériales, système d’information.
Nos métiers permettent de peser sur le fonctionnement d’une entreprise avec une grande transversalité.
En outre, c’est un métier passionnant, qui sera au cœur des défis environnementaux à venir et qui a l’énorme avantage de n’être pas près de disparaître !
Merci d’avoir participé à l’interview Passion Supply Chain Vincent !
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